Bonjour, Pouvez vous m'aider ou donner des idées Svp Racontez en une quinzaine de lignes la dernière scène de la nouvelle (à partir de ce texte) du point de vue
Question
Racontez en une quinzaine de lignes la dernière scène de la nouvelle (à partir de ce texte) du point de vue du double.
Consignes d'écriture :
-menez le récit à la première personne
-montrez le double un peu avant le rencontre ( il observe William Wilson et l'aborde)
-respectez les éléments fournies par le texte (cadre, perception de l'autre).
C’était à Rome, pendant le carnaval de 18.. ; j’étais à un bal masqué dans le palais du duc Di Broglio, de Naples. J’avais fait abus du vin encore plus que de coutume, et l’atmosphère étouffante des salons encombrés m’irritait insupportablement. La difficulté de me frayer un passage à travers la cohue ne contribua pas peu à exaspérer mon humeur ; car je cherchais avec anxiété (je ne dirai pas pour quel indigne motif) la jeune, la joyeuse, la belle épouse du vieux et extravagant Di Broglio. Avec une confiance passablement imprudente, elle m’avait confié le secret du costume qu’elle devait porter ; et, comme je venais de l’apercevoir au loin, j’avais hâte d’arriver jusqu’à elle. En ce moment, je sentis une main qui se posa doucement sur mon épaule, — et puis cet inoubliable, ce profond, ce maudit chuchotement dans mon oreille !
Pris d’une rage frénétique, je me tournai brusquement vers celui qui m’avait ainsi troublé et je le saisis violemment au collet. Il portait, comme je m’y attendais, un costume absolument semblable au mien : un manteau espagnol de velours bleu, et autour de la taille une ceinture cramoisie où se rattachait une rapière. Un masque de soie noire recouvrait entièrement sa face.
« Misérable ! — m’écriai-je d’une voix enrouée par la rage, et chaque syllabe qui m’échappait était comme un aliment pour le feu de ma colère, — misérable ! imposteur ! scélérat maudit ! tu ne me suivras plus à la piste, — tu ne me harcèleras pas jusqu’à la mort ! Suis-moi, ou je t’embroche sur place ! »
Et je m’ouvris un chemin de la salle de bal vers une petite antichambre attenante, le traînant irrésistiblement avec moi.
En entrant, je le jetai furieusement loin de moi. Il alla chanceler contre le mur ; je fermai la porte en jurant, et lui ordonnai de dégainer. Il hésita une seconde ; puis, avec un léger soupir, il tira silencieusement son épée et se mit en garde.
Le combat ne fut certes pas long. J’étais exaspéré par les plus ardentes excitations de tout genre, et je me sentais dans un seul bras l’énergie et la puissance d’une multitude. En quelques secondes, je l’acculai par la force du poignet contre la boiserie, et, là, le tenant à ma discrétion, je lui plongeai, à plusieurs reprises et coup sur coup, mon épée dans la poitrine avec une férocité de brute.
En ce moment, quelqu’un toucha à la serrure de la porte. Je me hâtai de prévenir une invasion importune, et je retournai immédiatement vers mon adversaire mourant. Mais quelle langue humaine peut rendre suffisamment cet étonnement, cette horreur qui s’emparèrent de moi au spectacle que virent alors mes yeux. Le court instant pendant lequel je m’étais détourné avait suffi pour produire, en apparence, un changement matériel dans les dispositions locales à l’autre bout de la chambre. Une vaste glace — dans mon trouble, cela m’apparut d’abord ainsi, — se dressait là où je n’en avais pas vu trace auparavant ; et, comme je marchais frappé de terreur vers ce miroir, ma propre image, mais avec une face pâle et barbouillée de sang, s’avança à ma rencontre d’un pas faible et vacillant.
C’est ainsi que la chose m’apparut, dis-je, mais telle elle n’était pas. C’était mon adversaire, — c’était Wilson qui se tenait devant moi dans son agonie. Son masque et son manteau gisaient sur le parquet, là où il les avait jetés. Pas un fil dans son vêtement, — pas une ligne dans toute sa figure si caractérisée et si singulière, — qui ne fût mien, — qui ne fût mienne ; — c’était l’absolu dans l’identité !
C’était Wilson, mais Wilson ne chuchotant plus ses paroles maintenant ! si bien que j’aurais pu croire que c’était moi-même qui parlais quand il me dit :
« Tu as vaincu, et je succombe. Mais dorénavant tu es mort aussi, — mort au monde, au ciel et à l’espérance ! En moi tu existais, — et vois dans ma mort, vois par cette image qui est la tienne, comme tu t’es radicalement assassiné toi-même ! »
Merciii D'avance c'est pour demain
1 Réponse
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1. Réponse chiarallipp
Réponse : Coucou Sarah, c'est Gnocchi05, changement de compte de dernière minute pour pouvoir te fournir ce devoir, dsl.
Explications :
J'ai rédigé un truc, je te laisse voir,
j'espère t'aider !! ^^
Rédac:
C’était à Rome, pendant le carnaval de 18.. ;j’étais à un bal masqué dans le palais du duc Di Broglio, de Naples. La salle était magnifique est j’admirai les costumes tous plus extravagants les uns que les autres. Je cherchai une personne en particulier, une personne que j’avais plaisir à imiter. Lorsque que je l’avais enfin trouvé, alors qu’il essayait de se frayer un passage à travers la cohue, et qu’il semblait et se diriger vers la femme du duc Di Broglio. Je le suivais, jusqu’à arriver à sa hauteur. Je posais alors ma main doucement sur son épaule, afin de le surprendre, et je chuchotais à son oreille, pour lui rappeler de bons souvenirs ! Sa stupeur fut de loin supérieure à mes attentes ! Il se tourna brusquement vers moi, et me saisis violemment au collet. Je retrouvai enfin mon double, William Wilson. J’avais visé juste, et portais tout comme lui, un manteau espagnol de velours bleu, une ceinture cramoisie ou se rattachait une rapière, et un masque de soie noire recouvrant entièrement mon visage.
« Misérable ! — s’écria-t-il d’une voix enrouée par la rage, et chaque syllabe qui lui ’échappait était comme un aliment pour le feu de sa colère, — misérable ! imposteur ! scélérat maudit ! tu ne me suivras plus à la piste, — tu ne me harcèleras pas jusqu’à la mort ! Suis-moi, ou je t’embroche sur place ! »
Il nous ouvrit un chemin de la salle de bal vers une petite antichambre attenante, m’entraînant irrésistiblement avec lui.
En entrant, il me jeta furieusement loin de lui. Je chancelais contre le mur ; il ferma la porte en jurant, et m’ordonna de dégainer. J’hésitai une seconde ; puis, avec un léger soupir, je tirai silencieusement mon épée et me mit en garde.
Le combat ne fut certes pas long. Il était exaspéré par mes plus ardentes excitations de tout genre, mais il répondait avec l’énergie et la puissance d’une multitude. En quelques secondes, il m’accula par la force du poignet contre la boiserie, et, là, me tenant à sa discrétion, il me plongea, à plusieurs reprises et coup sur coup, son épée dans ma poitrine avec une férocité de brute. La douleur me saisit, un sentiment d’écrasement et de pression m’envahit.
En ce moment, quelqu’un toucha à la serrure de la porte. J’entendis le bruit discret, qui malgré ma douleur, me fit sursauter. Après s’être éloigné, William se retourna immédiatement vers moi. Je me sentais partir, mais je n’avais pas dit mon dernier mot, William Wilson, mon double, serait bien surpris ! De là où j’étais maintenant, je pus admirer, je dirai même contempler sa figure déconfite, son trouble croissant. Une vaste glace, c’est d’abord cela qu’il vit, — se dressait là où il n’y en avait pas auparavant ; et, comme il marchait frappé de terreur vers ce miroir, ma propre image, mais aussi sa propre image, avec une face pâle et barbouillée de sang, s’avança à sa rencontre d’un pas faible et vacillant.
C’est là, sur son visage terrifié que je vit qu’il comprit. Et oui, c’était son adversaire, — c’était Wilson qui se tenait devant lui, Wilson dans son agonie. Son masque et son manteau gisant sur le parquet, là où il les avait jetés. Wilson, c’était moi. Pas un fil dans mon vêtement, — pas une ligne dans toute ma figure si caractérisée et si singulière, — qui ne fût sien, — qui ne fût mienne ; — c’était l’absolu dans l’identité !
C’était moi, mais moi ne chuchotant plus ses paroles maintenant ! si bien qu’il aurait pu croire que c’était lui-même qui parlait quand je lui dis, enfin et triomphant:
« Tu as vaincu, et je succombe. Mais dorénavant tu es mort aussi, — mort au monde, au ciel et à l’espérance ! En moi tu existais, — et vois dans ma mort, vois par cette image qui est la tienne, comme tu t’es radicalement assassiné toi-même ! »